
LE KARATÉ
QU'EST CE QUE LE KARATÉ ?
Le Karaté Shotokan peut être défini comme une méthode d'auto-défense pratiquée à mains nues. Il consiste en l'utilisation de techniques à la fois défensives et offensives qui font appel à toutes les parties du corps, lesquelles sont exploitées de façon optimale.
La pratique du karaté est divisée en 3 catégories principales :
KIHON : Répétition de mouvements de bases et postures.
KATA : Enchaînements de formes prédéfinies qui simulent des situations de combat.
KUMITE : Combats.
Dans chaque catégorie, le professeur donne au débutant des instructions de base jusqu'à ce que les techniques deviennent naturelles et spontanées. Au fur et à mesure de ses progrès techniques, l'élève progresse également physiquement et sa pratique renforce son endurance.
A ce stade il s'intéresse de plus en plus aux katas, à leur complexité ainsi qu'à des formes plus dynamiques telles que les kumités. Lorsque l'élève, par une pratique assidue atteint le niveau de la ceinture noire, sa technique, sa résistance, la vitesse et coordination des mouvements deviennent naturelles. Et c'est à ce niveau qu'on réalise souvent que l'étude du karaté commence vraiment.


GICHIN FUNAKOSHI
Il est né le 10 novembre 1868 à Yamakawa, sur l'ile d'Okinawa au Japon et est décédé le 26 avril 1957. Il est le fondateur du karaté Shotokan.
Guchin Funakoshi est le descendant d'une lignée de bushi (samouraïs), famille qui dans le passé, avait été vassale de la noble dynastie des îles Ryükyü.
Durant plusieurs années Guchin Funakoshi a poursuivi sa formation et a continuellement développé ses remarquables qualités. Maïtre Funakoshi est devenu Chairman de la Okinawa Martial society et instructeur à l'école de professeurs d'Okinawa. En 1922, à l'âge de 54 ans, il présenta le karaté-jutsu d'Okinawa au premier ministère de l'étucation du Japon. Cette présentation, la première démonstration publique du karaté-jutsu, eut un succès incroyable. Et Guchin Funakoshi précédemment inconnu est en un instant, devenu célèbre dans tout le monde des arts martiaux japonais.
Il a 54 ans lorsqu'à la demande du gouvernement japonais, il fait une démonstration de l'art de l'autodéfense. Cette date marqua l'entrée au grand jour du karaté-do, qui se répandit sur l'archipel nippon puis après la Seconde Guerre mondiale, dans le monde.
En 1939, il établit le dojo "shotokan" qu'il fit construire à ses propres frais. A ce moment-là, Maître Funakoshi enseignait depuis longtemps le karaté aux étudiants. Par conséquent, des clubs de karaté s'étaient mis en place dans les établissements d'enseignement supérieur dans tout le pays. C'est aussi pour cette raison que le karaté est devenu aussi respecté.

MAÎTRE OHSHIMA
TSUTOMU OHSHIMA
Lorsque quelqu'un commence à comprendre quelque chose, à comprendre que la chose la plus importante dans sa vie est de faire face à lui-même et de se regarder en polissant sa mentalité, alors je n'ai plus de souci à me faire. Que les bonnes ou les mauvaises choses arrivent, il pourra y faire face toute sa vie.
Je ne me place pas d'un point de vue religieux : "Si vous faites de votre mieux, tout ira bien !" Je ne dis pas cela. Même si vous faites de votre mieux, vous pourrez recevoir l'Enfer. Mais il faut toujours croire à son propre esprit et faire toujours de son mieux. Voilà ce qu'il y a de plus beau dans la vie. Le physique, l'âge, n'ont aucune importance : ce qui compte, c'est "l'esprit", la "mentalité".
Tsutomu Ohshima
Mr. Ohshima est né le 6 août 1930 et dès l’âge de 5 ans est entré dans l’univers discipliné et rigoureux des Arts Martiaux japonais. S’entraînant quotidiennement, il pratiqua le sumo de 5 à 15 ans, le kendo ("escrime" japonaise) de 8 à 15 ans et le judo de 9 à 13 ans.

LES BIENFAITS DU KARATÉ
Quelques informations complémentaires pour tordre le cou aux idées reçues !
Quelles sont les limites d’âge pour commencer le karaté ?
Il n’existe pas réellement de limite d’ âge pour débuter le karaté.
Officiellement, les enfants peuvent débuter le karaté dès l’âge de 6 ans.
Pour les adultes, une idée fondamentale de l’art martial est de pratiquer un karaté réaliste en fonction de son âge, de sa propre morphologie et de ses propres capacités physiques. Les hommes pratiquent avec les femmes, les petits avec les grands, les jeunes avec les moins jeunes. Chacun doit trouver son moyen d’exprimer au mieux ses capacités intrinsèques dans son karaté.
Un démarrage précoce (15 – 30 ans) a bien sûr des avantages, mais il est tout à fait possible d’atteindre un bon niveau de pratique et des sensations réalistes avec un démarrage plus tardif.
Pour les kihon et les kata, il n’y a aucune limite d’âge.
Pour la compétition, il est rare de pratiquer à un haut niveau au-delà de 30 ans. Ensuite, on peut cependant continuer les combats traditionnels ou libres, lors d’assauts souples.
Quels sont les bénéfices pour la santé liés à la pratique du karaté ?
Le karaté permet un travail important sur la concentration, la gestion du stress et la confiance en soi. Il peut être très bénéfique pour la santé avec une pratique adaptée. De manière générale, le karaté fait appel à la coordination et à l’équilibre. Selon l’âge, la pratique du karaté va apporter des bienfaits spécifiques.
Chez l’enfant, il permet un travail de latéralisation et de précision des gestes. Le travail à deux ou en groupe lors des entraînements permet de développer les interactions sociales.
Chez l’adolescent et le jeune adulte, le karaté est une activité physique idéale qui développe souplesse, réflexes et tonicité ; il peut avoir des vertus éducatives en permettant de canaliser la volonté et l’énergie, tout en apprenant à perdre, à gagner, et surtout à respecter les règles du jeu.
Après 40 ans, il permet un entretien physique. Puis, lorsque l’on avance en âge, la pratique des kata (forme martiale du karaté) est quasiment un traitement du vieillissement neurologique et musculaire.
Chez les personnes âgées, la pratique du karaté entretient l’équilibre et la masse musculaire : c’est un moyen de prévention des chutes et, par là même, des fractures, notamment celle du col du fémur.

